C’est une récompense dont la mutuelle niortaise est fière. Ce 17 septembre, la Maif a reçu un Trophée contrat de génération, dans la catégorie des sociétés de plus de 1 000 salariés, lors d’une cérémonie organisée au ministère du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Organisé sous le patronage de ce dernier, ce trophée a pour vocation de valoriser les pratiques exemplaires d’entreprises, tant en termes de qualité de négociation que de contenu des accords sur le contrat de génération.
Cent-cinquante recrutements déjà effectués
Signé avec ses représentations syndicales, le 21 octobre 2013, l’accord de la Maif a ainsi su retenir l’attention du jury. Dans un contexte économique difficile, la mutuelle s’était engagée, il y a un an, à recruter 230 jeunes de moins de 26 ans d’ici à 2016. Or, en moins de 6 mois, près de 150 personnes ont d’ores et déjà été embauchées en CDI par la Maif, dont 96 étudiants sur des postes de conseillers aménagés à temps partiel. «Ce dispositif marche très bien chez nous. C’est une innovation sociale, qui bouscule les habitudes et répond aux besoins des sociétaires, des salariés et des jeunes», précise Olivier Ruthardt, directeur délégué ressources humaines de la Maif. Présent aux côtés notamment de Pascal Demurger, directeur du groupe, au moment de recevoir le trophée des mains du ministre du Travail et de l’emploi, François Rebsamen, il ajoute : «A mi-parcours, nous avons déjà dépassé nos objectifs, si bien que nous avons déjà été approchés par les organisations syndicales pour revoir nos ambitions à la hausse.»
10% des objectifs de la branche
Outre les recrutements de jeunes, la Maif s’est engagée, au travers de cet accord, à maintenir dans l’emploi ses salariés les plus âgés et à compter au minimum 6,5% de salariés de 57 ans et plus dans ses effectifs.
Pour rappel, les partenaires sociaux de la branche de l'assurance ont signé, début 2013, un accord sur le contrat de génération, avec comme objectif de recruter au moins 2 000 jeunes de moins de 26 ans d'ici à 2016.
Par NICOLAS THOUET - L'Argus de l'assurance le