Harmonie Mutuelle :
Observatoire Entreprise et Santé


 

OBSERVATOIRE ENTREPRISE ET SANTE LES GRANDS ENSEIGNEMENTS
L’ENTREPRISE, ACTEUR DE SANTE ?
COMMENT LES FRANÇAIS APPREHENDENT-ILS L’ENGAGEMENT DE L’ENTREPRISE EN MATIERE DE SANTE ?

 

Consciente du rôle à jouer par l’entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle, en partenariat avec Le Figaro et France Info, s’interroge sur les attentes des Français. Réalisé par Viavoice, l’Observatoire Entreprise et Santé se penche ainsi sur l’entreprise en tant que «lieu de santé» et recueille l’opinion de salariés et dirigeants sur les actions de santé menées au sein de leur entreprise.
Cette première vague démontre que le «travail» est effectivement perçu en  France comme un «lieu de santé», même si les salariés se sentent peu informés sur les actions mises en place.
A plus long terme, cet observatoire doit permettre d’évaluer la relation santé-travail dans une entreprise en France, et de mesurer l’impact de l’ANI dans cette relation.
 

L’entreprise considérée comme acteur de santé, même si les salariés ne se sentent pas assez informés


L’Observatoire Entreprise et Santé, réalisé par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, Le Figaro et France Info, met en lumière les actions de santé au travail, du point de vue des salariés mais également des dirigeants d’entreprises privées et du secteur public. 87 % des dirigeants du privé et 85 % des managers du public pensent que c’est le rôle de l’entreprise de contribuer à la bonne santé des salariés. Pourtant, ces derniers se sentent souvent mal renseignés sur ce qui est proposé
 
Une très large majorité des salariés interrogés (92 %) et des dirigeants (98 % des dirigeants du privé et 85 % des managers du public) pense que l’état de santé  des collaborateurs est globalement bon et juge les actions de santé comme  quelque chose de «vraiment important» (75 % des dirigeants du privé, 62 % des managers du public et 55 % des salariés).
 
Cependant, si 79 % des dirigeants du privé considèrent que les actions de santé menées au sein de leur entreprise sont nombreuses, seuls 35 % des salariés partagent cet avis : seul un salarié sur deux (49 %) se déclare «bien informé» sur les dispositifs de santé présents au sein de l’entreprise.
 

Une attente forte en France en termes d’accès à la complémentaire santé et de prévention des risques psycho-sociaux

 
Pour les dirigeants d’entreprise et les salariés, trois actions de santé sont jugées particulièrement utiles et attendues :
 
Parmi les mesures déjà existantes dans une majorité d’entreprises, les salariés (41 %) mais surtout les dirigeants du privé (59 %) jugent particulièrement essentiel l’accès à une complémentaire santé, dispositif qui deviendra obligatoire en 2016
 
Pour l’avenir, les attentes des salariés comme des managers du public portent davantage sur l’aspect relationnel et les risques psycho-sociaux : ils souhaitent notamment une réduction de la pression sur les objectifs et un management plus à l’écoute.
 
Enfin, les dirigeants du privé envisagent de leur côté d’améliorer l’accès à l’information sur les risques (actions de prévention, investissement dans du matériel, des outils d’information, des défibrillateurs, etc.), même si les mesures contre le stress restent fortement présentes dans l’esprit d’un certain nombre d’entre eux (28 %).
 

Mais une différence de perception selon la taille de l’entreprise

 
À noter cependant que des disparités importantes persistent selon la taille de l’entreprise concernant :
 

La prise de conscience des actions menées.

Les salariés des grandes entreprises ont davantage conscience du nombre d’actions menées au sein de leur entreprise : 48 % des salariés de grandes entreprises (250 salariés et plus) pensent qu’un certain nombre d’actions sont menées, contre 33 % dans les entreprises de 50 à 249 salariés, et 24 % seulement dans les entreprises de moins de 50 salariés.
Ces différences s’expliquent par le fait que certains dispositifs comme le CHSCT, l’infirmerie ou la restauration collective, ne sont pas obligatoires dans les TPE-PME.
 

La question du stress au travail.

Paradoxalement, alors que les salariés des grandes entreprises se sentent mieux pris en charge en matière de santé, ils signalent également certains problèmes de manière plus fréquente, notamment le stress au travail (42 % des salariés de grandes entreprises contre seulement 26 % dans les entreprises de moins de 50 salariés) ou la pression managériale (34 % des salariés des grandes entreprises contre 19 % dans les entreprises de moins de 50 salariés).
Les TPE-PME semblent compenser la difficulté à mettre en place des structures dédiées par une meilleure écoute et une meilleure attention au quotidien.

«Suite à la loi sur la sécurisation de l’emploi, la complémentaire santé sera généralisée à l’ensemble des entreprises au plus tard en 2016. En lançant l’observatoire Entreprise et Santé en 2014, nous pourrons suivre l’impact de cette généralisation sur l’évolution de la relation santé et travail », précise Jean-Yves Larour, directeur de la communication d’Harmonie Mutuelle.
 

La santé : un impact humain, organisationnel et économique sur l’entreprise


Pour l’ensemble des personnes interrogées, les actions de santé mises en place influent sur le cadre de travail et la performance économique de l’entreprise :
 

Sur le plan humain et organisationnel :

70 % des salariés, 78 % des dirigeants du privé et 75 % des managers du public jugent que les actions de santé en entreprise ont un impact important sur le climat de confiance. Ils sont par ailleurs respectivement 68 %, 76 % et 75 % à les juger importantes pour l’ambiance de travail.
 

Sur le plan économique et productif :

67 % des salariés, 74 % des dirigeants du privé et 69 % des managers du public pensent que les actions de santé ont un impact important sur la «productivité».
 

Sur l’attractivité de l’entreprise :

59 % des salariés, 71 % des dirigeants du privé et 66 % des managers du public voient dans les actions menées en matière de santé un facteur essentiel d’attachement à l’entreprise.
  
 
Source : harmonie-mutuelle.fr (Communiqué de presse du 1 septembre 2014)

 
 



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