Révolution numérique et digitale, un progrès ?

 

88 % des salariés de la banque-assurance pensent que le digital peut améliorer la compétitivité des entreprises.
 
Selon un article paru  sur Courrier cadres.com le 12 juin 2014  afin de mesurer l’impact de la digitalisation des entreprises et ses conséquences sur l’évolution des métiers de la banque-assurance, Elia consulting et l’Ifop ont mené une enquête qui met au jour une perception globalement positive des outils numériques
 
88 % des salariés interrogés pensent que le digital peut améliorer la compétitivité des entreprises et 93 % d’entre eux considèrent que les outils digitaux ont un impact positif sur leur façon de travailler. Selon 81 % des participants, le numérique est perçu comme un lien social dans l’entreprise et même comme une opportunité pour leur emploi (78 %).
 
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le digital n’est pas encore utilisé comme un outil d’ouverture sur l’extérieur. Les usages les plus courants des outils digitaux sont la collaboration pour 79 % des salariés interrogés, puis l’accès et le partage de documents pour 71 %. Il n’intervient dans la gestion de la relation client que pour 41 % des personnes sondées. Et, en fin de classement, sont citées la vente (29 %) et la publicité (9 %).

Sous couvert d’avancées technologiques notamment dans les domaines informatique, robotique, biotechnologique ; au prétexte, de la collecte automatique de Google de milliards de données et de leur potentielle utilisation pour absorber le marché de l’Assurance, depuis quelques mois, les entreprises du secteur de l’Assurance n’ont plus qu’une seule idée à l’esprit : la digitalisation.
 
Dans l’absolu la digitalisation n’est que la dématérialisation des documents par un procédé de numérisation.

Mais la véritable révolution numérique est plus vaste et aux conséquences beaucoup plus menaçantes pour les salariés.
 
Le but est clair : améliorer la productivité et réduire les coûts.
 
Et les dirigeants de sociétés informatiques précisent : « La révolution (numérique) nécessite une transformation  profonde de l’entreprise, à tous les niveaux : organisationnels, managériaux, RH, …
 
Or, des expériences existent déjà dans notre secteur des assurances avec notamment la mise à disposition de ce que l’on appelle des objets connectés (téléphones d’entreprise, ordinateurs, tablettes informatiques…).
 
Nous sommes aux prémices de cette révolution qui induit de forts risques concernant les droits tant individuels que collectifs des salariés. Les métiers et les qualifications des salariés des assurances sont en danger. L’activité même de l’assurance semble être  remise en cause.
 
Pour Sud Assurance idf, il faut être vigilant sur les évolutions que veulent concrétiser les employeurs.

 

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