Alors que le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’AIG Europe est toujours en phase d’information-consultation, près de 90 personnes ont débrayé le 14 octobre, se rassemblant devant le siège de la succursale française de l’assureur américain, à la Défense. « Par cette action, nous voulions signifier l’inquiétude des salariés sur la manière dont se déroulent jusqu’à présent les négociations autour du plan social », indique Nicolas Di Gregorio, délégué syndical FO d’AIG.
La souscripition et les sinistres menacés
Depuis le 1er octobre, date de la première réunion sur ce projet de transformation, les représentants du personnel et la direction ne se sont toujours pas encore réinstallés à la table des négociations. « Nous avons eu récemment une proposition pour se voir le 31 octobre. Proposition que nous avons refusée. Car un mois entre deux échanges, c’est trop long », explique Nicolas Di Gregorio, qui précise que cette réunion se tiendra finalement le 21 octobre, les organisations syndicales ayant jusqu’à mi-décembre pour rendre leur avis sur le PSE. Pour rappel, cette réorganisation - qui vise à délocaliser une partie de l’activité en Bulgarie, Lituanie et en Inde - pourrait conduire à la suppression de 128 postes en France, soit le licenciement de 115 salariés sur un effectif de 401 personnes. Des métiers liés à la souscription, aux services sinistres et à la finance seraient notamment menacés.
L'Argus de l'assurance le 17 octobre 2014